Ska-loon

 Je sais que si j'écris ici c'est que ça ne va pas. Oui, c'est la dépression de l'auto-énervement.
C'est un comble hein, de s'auto-énerver. C'est surtout très chiant, je peux pas filtrer mes
propres appels, et je peux pas non plus me claquer la porte au nez.

 

 On vaincra nos habitudes, On se fera à l'idée,
On emmerdera la société, On rentrera avec le sourire,
On sera plus forts que le bon sens, On sera heureux.

Laisse-moi y croire encore. Ne laisse pas tout cela s'estomper.


" Mais tant que tu souriras la vie a du goût "

 

Vacances.

A moi les baignades, le soleil, le squatt de cambrousse, les feux de camp, les airs de guitare, les douches tièdes,

les lunettes de soleil, les bouquins, la glande, les batailles d'eau, les verres en terrasse, le ciné, la moto, les

projets, les envies, les festoch, les concerts, les chouilles, les levers de soleil, le camping, les plans foireux,

le vagabondage, le temps, les sourires, les rencontres, les copains. A moi !

Vacances. Trois jours durant lesquels je n'vais penser à rien. On va juste partir en vadrouille, au soleil, à la plage, chez les potos, et on va toutes les quatre aller se vider la tête et se purger les méninges. Grand bien nous en fasse. Grand bien m'en fasse. C'est peu mais c'est tout c'que je peux me permettre pour l'instant. Alors je me contenterai de ces trois petits jours de libre vagabondage, je reviendrai un peu rassasiée, ou encore plus hâtive et épuisée, et je me dirai que l'été et tout ce qui rime si bien avec ne sont plus bien loin, ô bonheur.