Vendredi 30 mai 2008 à 20:54


Et Rouen est toujours la même. Ce sont toujours ces mêmes pavés tordus que je vois quand je baisse les yeux, et toujours ces mêmes églises pointues que je vois quand je lève la tête. Ce sont toujours les mêmes rues que je parcours, en long, en large, et en travers, toujours les mêmes directions à en perdre la raison. Ce sont toujours les mêmes gens que je croise, de la personne la plus insignifiante à mes yeux à celle qui suffit à faire rayonner une journée. Ce sont toujours ces mêmes soirées, autour d'un verre, à la terrasse d'un restaurant, chez untel, une bouteille à la main, sur les quais, une bouteille dans l'autre main. Ce sont toujours ces mêmes sourires, les leurs, à m'en faire imploser le coeur. Rouen, ce sont tous ces souvenirs qui se cachent à chaque coin de rue. Ce sont des cris, des rires, des larmes, des chansons, des déceptions, des soulagements, des épuisements, des jérémiades, des moments de bonheur. Les miens, les leurs. Les autres aussi. Rouen. C'est quand on partait à l'aventure, quand on rencontrait des multitudes de gens, quand on n'savait pas où dormir, quand on errait de rive droite à rive gauche, quand on courrait comme des dératées pour ne pas louper notre train le dimanche matin. Rouen. C'est quand on vit à 3 dans 20 m², quand on se supporte jour et nuit sans jamais geindre, ou si peu, quand on part en forêt sur un coup d'tête, quand on s'asseoit au bord de la Seine, quand on devient des habituées du Zooloo alors qu'il ferme ses portes, quand on réalise qu'on a rencontré des dizaines de gens en un laps de temps si court. Quand on réalise que Rouen c'est toute notre vie. De l'époque où on partait de chez nous en stop après les dures journées de labeur au lycée pour aller se changer les idées, à aujourd'hui, il n'y a qu'un pas. Un tout petit pas. Rouen, c'est hier, c'est aujourd'hui. C'est demain. Et toujours cette même rengaine de vie.

 

 

Je n'sais pas à quoi rime cet article. C'est pas un adieu, c'est pas un hommage à la ville aux cent clochers, ni une plainte sur le fait qu'elle soit toujours la même. Plutôt une appréhension de l'avenir, plutôt des bribes de vie.

Vendredi 23 mai 2008 à 20:58


A vrai dire je n'sais plus quoi écrire. Ca devient un peu redondant de raconter qu'il fait beau et que c'est la chouille. Et puis j'manque un peu de temps aussi. Alors voilà. J'ai enfin fini tous mes concours, j'ai quelques festoch à l'air fort sympa en vue, Caen c'est le bien, demain j'révise des maths après près d'un an d'abstinence, pour le bien de l'avenir de mon Wuie, j'ai un projet artistique de teuh-bê en vue, pourvu qu'ça marche, j'suis en grand dilemme pour mon futur proche et moins proche (Rouen vs Caen), j'écoute Alborosie feat Sizzla en boucle (man lust voicemail), le prix d'l'essence me donne de plus en plus la nausée (je suis pauvre bande de batards), mon portable presque tout neuf est en phase de décomposition précoce, j'ai pleuré toutes les larmes de mon corps avec Solou devant "Deux jours à tuer" de Jean Becker (aller voir ce film, si si), je cherche toujours quelqu'un pour faire mes dreads, j'suis en passe de grande envie de piercing larme, et il faut que j'expose un peu mes jambes parc'qu'elles sont blanches comme un cul, et donc hein.



Samedi 17 mai 2008 à 18:03


Restau pour les 19 ans de Marinou, Chouille, Apéro sur les quais, Boulet, Pique nique en 'mureuses à trois, Festoch' de la Brouette, Recherche de stup', Chouille, Célibataire à la barbiche, Vieux d'la vieille avec leurs pâtes bolo, Panne de Ruppert, Repas d'famille, Soirée télé avec la Solou, Concours des Beaux Arts de Rouen, Week end au Havre mode avant-goût de vacances et mode traitées comme des reines, Chouille, Tobboggan, Admission aux Beaux Arts de Rouen, Concert au Saxo, demain Caen, Aline, Tholès, Chouille, Rouen, Chouilles, et maintenant, Gros dodo.

Dimanche 11 mai 2008 à 20:29


Je n'sais plus, je constate.

Que ma vie sentimentale est un désastre. Que j'ai une vie de débauche. Que mes
sautes d'humeur me bouffent l'existence. Que la vie est belle. Que les rencontres c'est c'qu'il y a
de plus beau, avec leurs sourires. Que je crois que je vis, vraiment.

Lundi 5 mai 2008 à 12:04


Il fait beau, voire trop, et moi j'ai un sourire indescotchable. Parc'que, je sais pas, j'ai des impressions de grandes vacances, mon esprit il vagabonde dans mon futur proche et il se dit "waouh les semaines de z'ouf à venir !", et puis, je sais pas, le soleil ça m'a l'air d'être un bon stimulant de bougeage, encore mieux que Dayos, c'est dire ! J'ai tout plein de trucs de prévu, que des trucs qui me foutent encore plus la banane si tant est qu'ce soit possible, de festivals en chouilles, de chouilles en beaux arts, de beaux arts en squatt un peu partout. Alors voilà, mercredi go to Rouen, le Havre, Caen, Amiens, sous le soleil, chez plein d'gens, avec une accolyte de gue-din (voire deux), dans les bras d'Ruppert, c'est la chouille ! Tsouin tsouin du boudin les jeunes, moi je vis !

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